Neufchâtel-Hardelot

Golf d’Hardelot

Practice

29 postes dont 9 couverts

Putting green

Location de golfettes

Club house

restaurant, pro shop, vestiaires

Distante d’à peine 20 km de sa grande soeur Le Touquet, la station balnéaire de Hardelot-Plage est de plus en plus prisée des golfeurs, attirés par deux parcours remarquables et très distincts. Entre le classicisme à l’anglaise des Pins, ode au golf séculaire finement ciselée, et le modernisme à l’américaine des Dunes, hommage plus brut et spectaculaire au golf d’aujourd’hui, les passionnés de la petite balle blanche en ressortent grandis après en avoir exploré les différentes facettes.

Multiplication des Pins

Le spectaculaire départ sur la tour du château de Hardelot fait désormais partie du passé, tout comme le 9 trous qui s’articulait autour au début du XXe siècle. Mais aujourd’hui, son histoire appartient toujours au présent. Fondé en 1906, le club a su rebondir après les tourments de la Première Guerre mondiale, dans une forêt alors vierge de tout fairway. A la fin des années 1920, l’architecte anglais Tom Simpson a dessiné un 18 trous de toute beauté – les Pins – considéré dès le départ comme un chef-d’oeuvre.

Seulement voilà : un parcours évolue au fil du temps et le dessin originel subit parfois les affres d’une nature envahissante ou d’une intervention humaine supposément nécessaire. En définitive, il est plus facile de détruire un joyau que de l’améliorer. La restauration apportée aux Pins prouve le contraire. Le travail admirable des architectes Patrick Boissonnas et Frank Pont tient du miracle.

Pour restituer les subtilités d’un tracé inauguré en 1931, ils ont multiplié les aménagements, éclairci les perspectives pour redonner corps à une oeuvre qui risquait d’étouffer. Une véritable renaissance qui place le site parmi les plus courus en Europe. Certes, leur travail peut parfois échapper à l’oeil non avisé, mais la nature particulière des contours de greens et des bunkers dentelés, qui apparaissent comme des aquarelles en 3D, sont autant de marques de fabrique remarquables d’un terrain évoluant au milieu des dunes et d’une pinède pittoresque.

Le parcours des Pins est une véritable plongée dans l’histoire du golf anglais. Au milieu d’arbres centenaires chaussés de bruyères et de fougères, plantés dans le sol sablonneux si propice au jeu de golf de la forêt domaniale de Hardelot, le golfeur est convié à jouer en symbiose avec les éléments sans devoir les affronter. Une certaine déférence est de mise, et la délicatesse des coups ne doit pas être vue comme un signe de faiblesse, mais d’intelligence.

Les multiples trous en trompe-l’oeil invitent à préférer la précision plutôt que la puissance, même sur les longs par 5 et les courts par 4 comme ce trou 15 très original qui invite à driver directement vers le green… Au moins, aucune hésitation n’est possible sur les magnifiques par 3 du tracé, de véritables chefs-d’oeuvre plus impressionnants que difficiles. A leurs tees de départ, la fonction ultime de l’architecture golfique devient palpable, celle d’une invitation à l’action dans l’admiration. Autre miracle.

Après l’énième émotion au par 3 du 17, c’est bien empli d’impressions diverses que l’on arpente le spectaculaire 18 qui fond vers un club-house promis à une reconstruction prochaine. Entre passé, présent et futur, Les Pins s’inscrit dans la lignée de ces parcours centenaires qui ne cessent de nous faire voyager dans nos têtes et dans nos coeurs.

Un petit air d’Amérique

Si le tracé des Pins a été magnifiquement remis au gout du jour, à 2 kilomètres de là, celui des Dunes connait la même destinée. A la différence près qu’il ne s’agit pas ici de restauration, mais bien de changements profonds. Des modifications d’autant plus audacieuses que des trous ont été remplacés et des greens refaits alors que son évolution n’est pas encore tout à fait achevée ! Ouverte en 1991 comme un complément des Pins, la création du Belge Paul Rollin et du Français Jean-Claude Cornillot, fait mieux aujourd’hui qu’occuper cette fonction. Si l’écart du point de vue qualitatif entre les deux terrains est infime, la préférence d’une clientèle essentiellement britannique pour les Dunes est de plus en plus tangible. Les critères ne sont plus qualitatifs compte tenu de l’excellent entretien : il s’agit tout simplement d’une question de goût.

Forcément, l’environnement forestier et vallonné qui tranche avec les links habituels et même les parcours de bruyère d’Angleterre joue le rôle parfait de l’originalité pour les sujets de Sa Majesté. Mais il serait réducteur de considérer les Dunes comme un simple passeport dépaysant. Au fil des années, il est devenu un golf très apprécié affichant sa propre personnalité. Et les chanceux qui s’y sont frottés, s’accordent à penser qu’elle est particulièrement grande !

En Côte d’Opale où la diversité prime, Les Dunes propose une grande variété de trous et ne figure pas comme un second choix. Il est surtout privilégié par des passionnés désireux de vivre plusieurs expériences. La première (ou la dernière, c’est selon) se traduit par la vue extraordinaire de la terrasse du club-house qui fait face aux trous montant du 1 et descendant du 18 où la présence d’un plan d’eau rappelle à bien des égards les codes de l’architecture moderne d’outre-Atlantique. On les retrouve surtout à l’aller qui s’inspire des meilleurs parklands américains.

Le mot est lancé : Amérique ! Dans cet îlot réputé pour être anglophile, le terme peut paraître discordant, mais il n’en reste pas moins… consistant. Les coups stratégiques où il faut bien connaitre ses distances pour assurer ses performances dans l’art du « target golf », révèlent un environnement tourmenté entre départs en hauteur, dog-legs plus ou moins prononcés, vallons et fairways en dévers, plans d’eau et greens surélevés. Un défi permanent à l’instar de l’incroyable par 5 du 3 qui se déroule au milieu d’une nature impressionnante dont la pinède fait office de juge de paix. En belle saison, lorsque la verdure arrive au sommet de sa forme et que le soleil perce l’immensité des pins, on reste ébahis par tant de magnificence. Par moments, on se croirait même – n’ayons pas peur des mots – à Augusta, dans un contexte mirifique sujet à de véritables exploits golfiques.

Tarifs du golf

BASSE-SAISON
du 01 Janvier au 29 Mars et du 12 Novembre au 31 Décembre

18 TROUS « LES PINS »
Du lundi au dimanche et jours fériés : 60 €

18 TROUS « LES DUNES »
Du lundi au dimanche et jours fériés : 60 €

MOYENNE-SAISON
du 30 Mars au 19 Avril et du 14 Octobre au 11 Novembre

18 TROUS « LES PINS »
Du lundi au dimanche et jours fériés : 85 €

18 TROUS « LES DUNES »
Du lundi au dimanche et jours fériés : 85 €

36 TROUS « LES PINS » OU « LES DUNES »
Du lundi au dimanche et jours fériés : 128 €

HAUTE-SAISON
du 20 Avril au 13 Octobre

18 TROUS « LES PINS »
Du lundi au dimanche et jours fériés : 110 €

18 TROUS « LES DUNES »
Du lundi au dimanche et jours fériés : 110 €

36 TROUS « LES PINS » OU « LES DUNES »
Du lundi au dimanche et jours fériés : 165 €

Golf d’Hardelot

Adresse du golf

3 Avenue du Golf
62152 Hardelot